Crédit personnel, pourquoi l’appelle t-on crédit sans justificatif

De par sa forme et ses caractéristiques, le prêt personnel est un crédit sans justificatif. Mais le crédit personnel, c’est quoi exactement ?

Il s’agit d’un emprunt octroyé par les banques ou les institutions financières. Ces dernières doivent obligatoirement appartenir à un établissement bancaire dont le patronyme est répertorié sur la liste des agents bancaires.

L’établissement mère auquel il appartient doit être reconnu par la banque de France.

Le prêt personnel est un crédit à la consommation, ce qui veut dire que les fonds obtenus sont souvent destinés à l’acquisition d’un bien, à la réalisation d’un projet, ou à renflouer la caisse des ménages pour leur permettre d’avoir plus de liquidités et de vivre sereinement leur quotidien.

C’est un emprunt non affecté, c’est-à-dire que le bénéficiaire est libre de dépenser la somme obtenue comme il le veut.

Il n’a pas à se justifier quant à sa manière d’utiliser les fonds, et n’a pas besoin de fournir des preuves ni des factures des achats et des dépenses qu’il a effectués. C’est grâce à cette grande liberté que l’appellation de crédit sans justificatif lui a été attribuée.

Les caractéristiques du prêt sans justificatif

Le contenu et les caractéristiques propres à ce type de contrat sont régis par la loi Lagarde. Ainsi, le montant d’un emprunt personnel ne peut pas dépasser les 75 000 euros.

La durée du contrat est au minimum de 3 mois, elle peut s’étendre jusqu’à 60 mois. Le taux utilisé est fixe, mais vu que ce contrat ne requiert aucune garantie spécifique, il est souvent élevé.

La mensualité est également fixe, et normalement le prélèvement de la banque s’effectue à une date fixe, déterminée déjà à l’avance, c’est-à-dire au moment de la signature de contrat.

Les conditions d’obtention

Lors de demande d’un crédit personnel, des dossiers doivent être constitués. Les informations personnelles trouvées dans ces documents sont étudiées par le financeur avant qu’il donne son accord.

Le premier élément à considérer est la solvabilité de l’emprunteur, ainsi son activité professionnelle et ses revenus sont vérifiés. L’idéal serait donc qu’il ait un emploi stable et qu’il touche des revenus réguliers.

Le taux d’endettement du demandeur est également considéré car normalement, la quotité cessible ne peut pas dépasser le tiers des revenus. Les relevés bancaires des 3 derniers mois permettent au financeur de constater le comportement financier du requérant.

L’interdiction bancaire et le fichage à la banque de France ternissent le profil du demandeur et peuvent être des raisons de refus.